Depuis longtemps je mets en arrière-plan l'envie de découvrir le naturisme dehors en y participant.
Nous pratiquons depuis déjà un moment, mon épouse et moi, ce que j'appelle le "nudisme domiciliaire".
Tous nos enfants sont mariés et ont quittés l'appartement familial.
Arrivé à plus de 60 ans je veux réaliser, mais mon épouse n'est pas convaincue.
J'ai donc procédé par étapes :
1° abonnement à Naturisme Magazine ;
2° adhésion à la FFN, un homme seul doit montrer qu'il est sans ambigüité ;
3° adhésion à Association Naturiste Phocéenne (Marseille) qui a choisi de passer le 17 juillet au bord du lac de St Cassien, dans la Var.
C'est trop loin de chez moi.
De plus je ne me sens pas encore prêt pour participer à une randonnue, même organisée par un club.
Chaque chose en son temps.
J'avais donc décidé d'aller ce jour là sur la plage de Piémanson, plage d'Arles, aux Salins de Giraud.
Commencer "seul", à mi juillet présente un inconvénient : être seul au milieu de la foule.
Mais cela présente un avantage : être noyé dans la foule des estivants.
La météo en a décidée autrement : vent de Nord à 70 km/h avec des rafales à 100.
Même les taureaux Camargue étaient cachés.
Je m'y suis rendu plus tard, le 30 juillet, alors que beaucoup d'autres erraient sur les autoroutes.
Un vent léger soufflait sur Miramas, la météo était favorable (maxi 30 km/h).
Ce ne fut pas vraiment la même affaire sur la Camargue.
Le vent se renforçait à mesure de l'avance du véhicule le long du Rhône,vers le Sud, mais plus question de reculer.
Arrivant sur la plage, en fin de matinée, je constates qu'il y a déjà beaucoup de matériel de camping (de tous âges) installé sur la plage (à poste, pour la plus part) mais très peu de personne visible.
Je trouve, enfin, un emplacement, y range mon auto et en sort en saluant poliment les quelques voisins (deux couples) qui me répondent discrètement en continuant de ramasser leur matériel.
Pour eux les vacances sont finis, mais leurs regards ne me quittent pas vraiment.
De suite, à la vue de leur tête, me vient à l'esprit la chanson de Pierre Vassiliu :"
Qu'est-ce qui fait, qu'est-ce qui veux, qui c'est celui-là, il a une drôle de tête ce mec là, il à une drôle de… "
Je ne m'arrête pas à cette chanson, qui me fait sourire, et sort mon matériel de la voiture : sièges, parasol, serviettes, glacière, après m'être mis en tenue locale.
Je quitte l'abri visuel que me faisait mon auto pour me diriger vers la mer et m'arrête après quatre pas pour retourner à la voiture, il me faut déposer mes lunettes avant d'aller au bain.
Je remarque les deux dames qui me regardaient curieusement il y a peu ; leur regard est maintenant détendu. Normal !
Je suis vêtu comme tous les autres ; enfin, les si peu qui soient présents.
Le bain est impossible aujourd'hui, l'eau est beaucoup trop froide, pour un autochtone, suite aux coups de vents forts à très forts et aux pluies récentes.
Après un rapide coup d'oeil circulaire, je constate qu'il n'y a personne dans l'eau et très peu de monde sur la grève.
J'ai plusieurs fois fait la grève sur le tas mais aujourd'hui je vais faire le tas sur la grève. Seul en plus !
Nous n'avons pas passé la journée complète au bord de la mer.
Juste consommé le déjeuner que nous avions apporté.
Il nous a fallut rentrer relativement tôt.
Le vent fraichissant, comme le disent pudiquement les météos, nous a forcé à nous replier rapidement.
Je parle au pluriel par ce que mon épouse a consenti de m'accompagner, tout en respectant les consignes du chirurgien : pas d'exposition de la cicatrice, ni bain de mer, avant la fin de l'automne !
Elle a subit, il y a peu, une très grosse opération de l'intestin.
Pendant le retour, elle a engagé la conversation sur le matériel… qu'il nous faudra pour la prochaine fois…
Navré d'avoir été aussi long, mais je n'ai pas réussi à faire plus court !
Mes impressions ?
Celle que je crois être ma plus importante : tout le monde te voit, personne te regarde.
Nature amika
Mikaelo
Nous pratiquons depuis déjà un moment, mon épouse et moi, ce que j'appelle le "nudisme domiciliaire".
Tous nos enfants sont mariés et ont quittés l'appartement familial.
Arrivé à plus de 60 ans je veux réaliser, mais mon épouse n'est pas convaincue.
J'ai donc procédé par étapes :
1° abonnement à Naturisme Magazine ;
2° adhésion à la FFN, un homme seul doit montrer qu'il est sans ambigüité ;
3° adhésion à Association Naturiste Phocéenne (Marseille) qui a choisi de passer le 17 juillet au bord du lac de St Cassien, dans la Var.
C'est trop loin de chez moi.
De plus je ne me sens pas encore prêt pour participer à une randonnue, même organisée par un club.
Chaque chose en son temps.
J'avais donc décidé d'aller ce jour là sur la plage de Piémanson, plage d'Arles, aux Salins de Giraud.
Commencer "seul", à mi juillet présente un inconvénient : être seul au milieu de la foule.
Mais cela présente un avantage : être noyé dans la foule des estivants.
La météo en a décidée autrement : vent de Nord à 70 km/h avec des rafales à 100.
Même les taureaux Camargue étaient cachés.
Je m'y suis rendu plus tard, le 30 juillet, alors que beaucoup d'autres erraient sur les autoroutes.
Un vent léger soufflait sur Miramas, la météo était favorable (maxi 30 km/h).
Ce ne fut pas vraiment la même affaire sur la Camargue.
Le vent se renforçait à mesure de l'avance du véhicule le long du Rhône,vers le Sud, mais plus question de reculer.
Arrivant sur la plage, en fin de matinée, je constates qu'il y a déjà beaucoup de matériel de camping (de tous âges) installé sur la plage (à poste, pour la plus part) mais très peu de personne visible.
Je trouve, enfin, un emplacement, y range mon auto et en sort en saluant poliment les quelques voisins (deux couples) qui me répondent discrètement en continuant de ramasser leur matériel.
Pour eux les vacances sont finis, mais leurs regards ne me quittent pas vraiment.
De suite, à la vue de leur tête, me vient à l'esprit la chanson de Pierre Vassiliu :"
Qu'est-ce qui fait, qu'est-ce qui veux, qui c'est celui-là, il a une drôle de tête ce mec là, il à une drôle de… "
Je ne m'arrête pas à cette chanson, qui me fait sourire, et sort mon matériel de la voiture : sièges, parasol, serviettes, glacière, après m'être mis en tenue locale.
Je quitte l'abri visuel que me faisait mon auto pour me diriger vers la mer et m'arrête après quatre pas pour retourner à la voiture, il me faut déposer mes lunettes avant d'aller au bain.
Je remarque les deux dames qui me regardaient curieusement il y a peu ; leur regard est maintenant détendu. Normal !
Je suis vêtu comme tous les autres ; enfin, les si peu qui soient présents.
Le bain est impossible aujourd'hui, l'eau est beaucoup trop froide, pour un autochtone, suite aux coups de vents forts à très forts et aux pluies récentes.
Après un rapide coup d'oeil circulaire, je constate qu'il n'y a personne dans l'eau et très peu de monde sur la grève.
J'ai plusieurs fois fait la grève sur le tas mais aujourd'hui je vais faire le tas sur la grève. Seul en plus !
Nous n'avons pas passé la journée complète au bord de la mer.
Juste consommé le déjeuner que nous avions apporté.
Il nous a fallut rentrer relativement tôt.
Le vent fraichissant, comme le disent pudiquement les météos, nous a forcé à nous replier rapidement.
Je parle au pluriel par ce que mon épouse a consenti de m'accompagner, tout en respectant les consignes du chirurgien : pas d'exposition de la cicatrice, ni bain de mer, avant la fin de l'automne !
Elle a subit, il y a peu, une très grosse opération de l'intestin.
Pendant le retour, elle a engagé la conversation sur le matériel… qu'il nous faudra pour la prochaine fois…
Navré d'avoir été aussi long, mais je n'ai pas réussi à faire plus court !
Mes impressions ?
Celle que je crois être ma plus importante : tout le monde te voit, personne te regarde.
Nature amika
Mikaelo