Bonjour tt le monde.
Le site web http://meduse.acri.fr/home/home.php publie une très utile carte de la présence ou absence de méduses sur le littoral méditerranéen français. Ce site possède très peu de professionnels, le plus gros des informations est fourni par les baigneurs, plongeurs, chasseurs sous-marins, plaisanciers.
Donc si ceux qui disposent d'un peu de temps acceptent de participer à cette collecte d'informations ... Pour collaborer à ce site, il n'y a aucun engagement, on s'inscrit et on collabore quand on peut.
(signaler l'absence de méduses est presque aussi utile que signaler leur présence).
Il est possible aussi de consulter librement le site sans y être inscrit.
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Remarque : à notre âge (Mireille et moi) nous avons connu le temps où en Méditerranée française "l'année des méduses" c'était un événement, au pire tous les 7-8 ans. Depuis une décennie environ, on attend l'événement que sera l'année sans méduses.
On n'en est pas encore au tapis continu de Menton à Argelès (genre le tapis continu qui se crée en plusieurs lieux du littoral japonais), mais maintenant chaque été se produisent des échouages de méduses sur la moitié des plages méditerranéennes françaises. Cette année le Languedoc-Roussillon semble avoir été épargné sauf la plage de Perpignan, par contre les Alpes-Maritimes et le Var ont été abondamment servis à la seule exception de quelques rares plages oubliées par Pelagia noctiluca.
Les principales causes de ce changement majeur ont été identifiées dans les grandes lignes par les spécialistes de biologie marine (les détails restent à étudier) :
1. Détraquement du climat de la planète --> réchauffement des eaux profondes où naissent les méduses --> reproduction et circulation dopées. Depuis quelques années, on commence à voir des méduses même en hiver !
2. Massacre des prédateurs des méduses par la pêche professionnelle "moderne" (?), intensive et brutale, qui racle tout sans discernement.
* La tortue de mer, jadis banale en Méditerranée, est très raréfiée (saluons les naturistes de Piémanson qui récemment se sont démenés pendant une matinée pour sauver une tortue luth de plus de 300 kg échouée sur leur plage). Les Espagnols essaient d'en élever pour préserver le tourisme balnéaire, mais le résultat de cet essai n'est pas connu, et à mon avis c'est aléatoire vu le niveau de bétonisation du littoral espagnol, peu propice.
* Les mammifères marins. Depuis 2002 ils sont protégés dans le sanctuaire Pélagos (Corse - Italie - Alpes-Maritimes), mais apparemment ça ne suffit pas. La pêche continue d'en massacrer hors sanctuaire, et il est possible que les plus ignorants des pêcheurs, méconnaissant la notion d'équilibre naturel, considèrent ceux des mammifères marins qui se nourrissent de poisson comme des concurrents
(NB. qui a noyé au fond de la calanque de Morgiou deux dauphins ligotés ensemble ?).
3. Pollution de la mer, bétonisation débile et cupide en bordure des plages.
* Des tortues et mammifères marins meurent asphyxiés ou intoxiqués par des sacs plastique pris par erreur pour des méduses.
Ils sont sensibles à la pollution générée par les nombreuses agglomérations du pourtour méditerranéen dépourvues de station d'épuration, adeptes du "tout-à-l'égout, tout à la mer".
La bétonisation des plages ou leur invasion par des paillotes, baraques à frites, bars de plage et autres verrues prive les tortues marines de lieux de ponte. Il aurait fallu créer des réserves pour tortues marines là où existait jusque dans les années 60 un vaste linéaire côtier de sable avant le déferlement de la cupidité et de l'ignorance.
Dans l'urgence, pour que la Méditerranée reste fréquentable, reste la "défense passive" consistant à suivre au jour le jour les déplacements des méduses.
Le site web http://meduse.acri.fr/home/home.php publie une très utile carte de la présence ou absence de méduses sur le littoral méditerranéen français. Ce site possède très peu de professionnels, le plus gros des informations est fourni par les baigneurs, plongeurs, chasseurs sous-marins, plaisanciers.
Donc si ceux qui disposent d'un peu de temps acceptent de participer à cette collecte d'informations ... Pour collaborer à ce site, il n'y a aucun engagement, on s'inscrit et on collabore quand on peut.
(signaler l'absence de méduses est presque aussi utile que signaler leur présence).
Il est possible aussi de consulter librement le site sans y être inscrit.
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Remarque : à notre âge (Mireille et moi) nous avons connu le temps où en Méditerranée française "l'année des méduses" c'était un événement, au pire tous les 7-8 ans. Depuis une décennie environ, on attend l'événement que sera l'année sans méduses.
On n'en est pas encore au tapis continu de Menton à Argelès (genre le tapis continu qui se crée en plusieurs lieux du littoral japonais), mais maintenant chaque été se produisent des échouages de méduses sur la moitié des plages méditerranéennes françaises. Cette année le Languedoc-Roussillon semble avoir été épargné sauf la plage de Perpignan, par contre les Alpes-Maritimes et le Var ont été abondamment servis à la seule exception de quelques rares plages oubliées par Pelagia noctiluca.
Les principales causes de ce changement majeur ont été identifiées dans les grandes lignes par les spécialistes de biologie marine (les détails restent à étudier) :
1. Détraquement du climat de la planète --> réchauffement des eaux profondes où naissent les méduses --> reproduction et circulation dopées. Depuis quelques années, on commence à voir des méduses même en hiver !
2. Massacre des prédateurs des méduses par la pêche professionnelle "moderne" (?), intensive et brutale, qui racle tout sans discernement.
* La tortue de mer, jadis banale en Méditerranée, est très raréfiée (saluons les naturistes de Piémanson qui récemment se sont démenés pendant une matinée pour sauver une tortue luth de plus de 300 kg échouée sur leur plage). Les Espagnols essaient d'en élever pour préserver le tourisme balnéaire, mais le résultat de cet essai n'est pas connu, et à mon avis c'est aléatoire vu le niveau de bétonisation du littoral espagnol, peu propice.
* Les mammifères marins. Depuis 2002 ils sont protégés dans le sanctuaire Pélagos (Corse - Italie - Alpes-Maritimes), mais apparemment ça ne suffit pas. La pêche continue d'en massacrer hors sanctuaire, et il est possible que les plus ignorants des pêcheurs, méconnaissant la notion d'équilibre naturel, considèrent ceux des mammifères marins qui se nourrissent de poisson comme des concurrents
(NB. qui a noyé au fond de la calanque de Morgiou deux dauphins ligotés ensemble ?).
3. Pollution de la mer, bétonisation débile et cupide en bordure des plages.
* Des tortues et mammifères marins meurent asphyxiés ou intoxiqués par des sacs plastique pris par erreur pour des méduses.
Ils sont sensibles à la pollution générée par les nombreuses agglomérations du pourtour méditerranéen dépourvues de station d'épuration, adeptes du "tout-à-l'égout, tout à la mer".
La bétonisation des plages ou leur invasion par des paillotes, baraques à frites, bars de plage et autres verrues prive les tortues marines de lieux de ponte. Il aurait fallu créer des réserves pour tortues marines là où existait jusque dans les années 60 un vaste linéaire côtier de sable avant le déferlement de la cupidité et de l'ignorance.
Dans l'urgence, pour que la Méditerranée reste fréquentable, reste la "défense passive" consistant à suivre au jour le jour les déplacements des méduses.
Dernière édition par Christian-calanques le Mar 6 Nov 2012 - 23:16, édité 1 fois