Bonjour tt le monde.
Hier 12 août, à la calanque Monasterio de l'île Riou et à l'extérieur de la calanque on ne voyait presque plus l'eau entre les bateaux venus en foule.
Nous en sommes repartis vers midi, alors que d'autres continuaient d'arriver, mais comme nous étions venus tôt quand il n'y avait que trois bateaux dispersés, et que notre tenue naturiste ne pouvait déranger personne, nous avons quand même eu une belle sortie.
Enfin ... "belle" ... si l'on oublie l'agacement de voir flotter sur l'eau des morceaux de posidonies fraîchement arrachés !
Arrachés à l'entrée de la calanque, car dans la calanque elle-même le magnifique herbier qui arrivait jusqu'à la plage a été remplacé depuis trente ans par un désert sous-marin ponctué de quelques malheureuses petites algues peu créatrices de vie.
Pourtant, malgré l'affluence, il était encore possible de trouver des zones de sable pour mouiller. Et là on mesure l'ignorance et l'incompétence en navigation de la majorité des gens qui se baladent sur la mer : l'ancre tient beaucoup plus sûrement et est plus facile à relever sur fond de sable que dans les herbiers de posidonies (où soit elle glisse, soit elle s'enrague dans les rhizomes), si on sait enfoncer les pattes de l'ancre dans le sable !
Quand on pense que si par chance une posidonie repousse, il lui faut trente ans pour acquérir quelques centimètres, et un siècle pour atteindre sa vraie taille !
Les pires ravageurs ont été deux gros promène-couillons équipés de grosses ancres qui ont mouillé n'importe où sans regarder le fond.
C'est dire l'ampleur du travail qui attend le Parc National des Calanques, dont la création a été tardive (vingt ans d'action pour l'obtenir !)
Hier 12 août, à la calanque Monasterio de l'île Riou et à l'extérieur de la calanque on ne voyait presque plus l'eau entre les bateaux venus en foule.
Nous en sommes repartis vers midi, alors que d'autres continuaient d'arriver, mais comme nous étions venus tôt quand il n'y avait que trois bateaux dispersés, et que notre tenue naturiste ne pouvait déranger personne, nous avons quand même eu une belle sortie.
Enfin ... "belle" ... si l'on oublie l'agacement de voir flotter sur l'eau des morceaux de posidonies fraîchement arrachés !
Arrachés à l'entrée de la calanque, car dans la calanque elle-même le magnifique herbier qui arrivait jusqu'à la plage a été remplacé depuis trente ans par un désert sous-marin ponctué de quelques malheureuses petites algues peu créatrices de vie.
Pourtant, malgré l'affluence, il était encore possible de trouver des zones de sable pour mouiller. Et là on mesure l'ignorance et l'incompétence en navigation de la majorité des gens qui se baladent sur la mer : l'ancre tient beaucoup plus sûrement et est plus facile à relever sur fond de sable que dans les herbiers de posidonies (où soit elle glisse, soit elle s'enrague dans les rhizomes), si on sait enfoncer les pattes de l'ancre dans le sable !
Quand on pense que si par chance une posidonie repousse, il lui faut trente ans pour acquérir quelques centimètres, et un siècle pour atteindre sa vraie taille !
Les pires ravageurs ont été deux gros promène-couillons équipés de grosses ancres qui ont mouillé n'importe où sans regarder le fond.
C'est dire l'ampleur du travail qui attend le Parc National des Calanques, dont la création a été tardive (vingt ans d'action pour l'obtenir !)